Llviel avait traversé la montagne de glace pour arriver jusqu’ici. On l’avait déposé, au début de son voyage, au bas du mon Castelvecchio. Il avait donc marché, sans boire ni manger, un mois de temps pour arriver dans un endroit qu’il ne connaissait pas du tout. Tout ce qu’il voyait, c’était une rivière, la montagne de glace et une étrange ruche énorme.
Il ne pouvait plus avancer. Ces pieds lui fessaient affreusement mal. C’était à peine s’il pouvait se tenir convenablement debout. Lorsqu’il vit l’eau si claire de la rivière, il courut vers celle-ci, s’agenouilla et but jusqu’à en régurgiter. Elle était froide et extrêmement bonne. Après cela, il déposa son épée, enleva ses bottes et alla s’asseoir au pied d’un arbre. Il était si fatigué, mais il ne devait dormir, simplement se reposer les pieds. Llviel devait continuer son chemin.
Llviel regarda ses pieds. Ils étaient rouges et tous gonflés. Il sortit alors de sa poche un ruban de tissus qu’il enroula autour de chacun de ses pieds. Cela calmerait certainement la douleur. Il pourrait marcher encore un peu plus. Le jeune ange remit ses bottes reprit son épée et se leva. Il regarda au loin la grosse ruche et se fixa comme but d’aller la voir d’un peu plus près.
